Le nombre de blessures a bondi chez les pompiers montréalais en 2018. En date du 30 septembre dernier, le taux d'accidents de travail était en hausse de 17,9 % par rapport à l'année précédente.

« Nous avons fait une analyse, nous étions très préoccupés par cette augmentation », a déclaré le directeur du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), Bruno Lachance, lors d'une présentation ce matin devant la Commission sur les finances et l'administration, à l'Hôtel de Ville de Montréal.

Les données de 2018 montrent un taux de 6,64 accidents de travail par 100 employés au SIM, où 2360 pompiers travaillent sur le terrain.

Le nombre de feux de bâtiments est resté environ le même en 2018 à Montréal, mais la direction a constaté que les pompiers ont fait face à un nombre anormalement élevé d'incendies majeurs concentrés pendant les premiers mois de l'année, en plein hiver. Le travail est plus difficile dans ce contexte.

« Le premier trimestre a fait très mal, on a eu plusieurs incendies majeurs. Beaucoup de chutes et de glissades. Pendant l'hiver, c'est difficile à contrôler avec l'eau qui s'accumule. Beaucoup d'impacts de projection, d'objets reçus... c'est inévitable lors d'incendies, on va toujours avoir quelques pompiers qui subiront des blessures », a expliqué le directeur.