Dans plusieurs villes du monde, dont Montréal, se tient samedi la Marche internationale pour la fermeture des abattoirs.

Dans la métropole, l'événement est organisé par KARA, l'association québécoise des droits des animaux. Des personnalités appuient l'initiative, dont l'ancien hockeyeur Georges Laraque, et le bassiste du groupe Simple Plan, David Desrosiers.

L'objectif des manifestants est de sensibiliser la population à la souffrance des animaux dans les abattoirs et de souligner l'urgence de repenser «la relation d'exploitation de la société avec l'animal».

Selon le professeur Stevan Harnad, titulaire de la chaire de recherche du Canada en sciences cognitives à l'UQAM et porte-parole de la marche, l'élevage et l'abattage à l'échelle industrielle est inacceptable.

M. Harnad affirme que l'être humain n'a pas besoin de viande pour survivre, et que «l'immense agonie» infligée aux animaux n'est donc pas nécessaire pour notre santé.

Il demeure néanmoins réaliste que tous les abattoirs ne peuvent être fermés sur-le-champ. Il demande à tout le moins que les règlements soient respectés dans l'abattage et l'élevage de ces animaux afin d'améliorer leurs conditions de vie.