C'est devant un auditoire de plus d'un millier de personnes que le candidat à la mairie de Montréal Denis Coderre a lancé sa campagne électorale, à la TOHU, vendredi soir. Au programme, pas d'acrobaties, bien que l'ancien député libéral ait jonglé avec nombre de promesses pour la métropole, axées sur «l'intégrité, l'efficacité, la créativité» et le développement social, prophétisant «le renouveau de Montréal».

«Partout on m'a dit: "On a besoin d'un maire fort". Nous allons nettoyer l'hôtel de ville, une bonne fois pour toutes» a lancé d'emblée M. Coderre devant un amphithéâtre comble, agitant des foulards à son effigie.

Derrière lui s'étaient groupés les 90 candidats de son équipe, dont 14 nouvelles figures venant de s'y greffer.

Le candidat a égrené son programme, plaçant en tête la question de l'intégrité. Il a ainsi évoqué la création d'un poste d'inspecteur général «complètement indépendant» afin de contrôler les contrats municipaux «avant, pendant et après» leur octroi. La traçabilité de l'ensemble des décisions et le renforcement des moyens fournis aux policiers luttant contre la corruption ont aussi été cités.

Second cheval de bataille: l'émergence d'une «ville intelligente», en phase avec les technologies de l'information. «On veut créer un lien direct entre le citoyen et la ville, en donnant des accès au réseau wi-fi partout», a-t-il proposé. Les transports seraient les premiers concernés. «On va revoir toute la gestion du stationnement», a aussi promis M. Coderre.

Côté culture et tourisme, le prétendant à la mairie souhaite notamment «redonner les berges du Vieux-Port» aux citoyens et y créer une zone franche pour favoriser le développement touristique et économique de la zone.

Enfin, il envisage de créer un poste au comité exécutif pour le logement social et la lutte contre l'itinérance.

«Montréal va retrouver tout son poids», a conclu le candidat, avec un sourire d'autodérision.