L'après-match du Canadien s'est déroulé sous haute surveillance policière hier soir. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a déployé les grands moyens pour dissuader les partisans mal intentionnés de faire du grabuge.

Le SPVM a déployé les grands moyens hier soir pour dissuader les partisans du Canadien mal intentionnés de faire du grabuge. Des centaines de policiers patrouilleurs à vélo, à moto ou même à cheval ont arpenté les rues du centre-ville. Les quatre groupes d'intervention de la métropole - qui comprennent une section antiémeute - ont également été déployés.

Même si la dernière rencontre de la deuxième ronde des séries éliminatoires avait lieu à Pittsburgh, le match d'hier constituait une manifestation majeure à Montréal. La rue Sainte-Catherine a d'ailleurs été fermée aux voitures dès 19h en prévision de l'afflux de piétons au centre-ville.

«On gère plus de 1000 événements par année, mais rien n'atteint l'ampleur de la Coupe Stanley», a affirmé le directeur adjoint du SPVM Denis Desroches, au cours d'une rencontre technique tenue hier après-midi pour les médias.

Le SPVM a toutefois refusé de préciser à combien se sont élevés les effectifs. «Je ne vous dirai pas combien de policiers (seront déployés). C'est une globalité d'un service d'ordre, et cela fonctionne bien», a dit Sylvain Brouillette, directeur adjoint du SPVM.

Par ailleurs, la facture ne sera pas envoyée au Canadien de Montréal. «Jusqu'à maintenant, l'accès facturation relève du niveau politique, a répondu Denis Desroches. On a un mandat et (les matchs des séries) entrent dans notre mandat régulier.»

Les policiers ont également mis le paquet pour éviter le saccage des commerces du centre-ville, comme ce fut le cas en 1993 lorsque le Canadien a remporté la Coupe Stanley.