Notre sélection de nouvelles environnementales d’ici et d’ailleurs

Quiz

Quel pourcentage des émissions de GES sur Terre les pays du G20 produisent-ils ?

Réponse : Les superpuissances économiques du G20, dont fait partie le Canada, produisent 80 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), a indiqué l’Organisation météorologique mondiale (OMM), lors de la publication de son plus récent bulletin, à la mi-novembre. « Pour la première fois, en 2022, les concentrations moyennes mondiales de dioxyde de carbone, le gaz à effet de serre le plus important, ont dépassé de 50 % les valeurs préindustrielles », a prévenu cette agence de l’ONU dans un communiqué de presse. « La dernière fois que la Terre a connu une teneur comparable en CO2, il y a 3 à 5 millions d’années, la température était alors de 2 à 3 °C plus élevée qu’aujourd’hui et le niveau de la mer excédait de 10 à 20 mètres le niveau actuel. »

Maladie de Parkinson et nanoplastiques

PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ DE DUKE

Des nanoplastiques dans un neurone. Nanoparticules de plastique (vertes), visibles au microscope, se mêlant à des agrégats de protéines (rouges) dans des lysosomes neuronaux (bleus).

Les nanoplastiques – ces minuscules particules mesurant en deçà de 1 micromètre – sont dans la ligne de mire des experts de la maladie du Parkinson. Une étude publiée dans la revue Science Advances démontre qu’ils peuvent interagir avec une protéine du cerveau nommée alpha-synucléine. Cette interaction provoque des accumulations de protéines qui ont été associées à la maladie de Parkinson et à la démence. L’expérience a été menée sur des modèles de souris et des neurones en culture. « La nature frappante des interactions que nous avons pu observer dans nos modèles suggère la nécessité d’évaluer l’augmentation des contaminants nanoplastiques sur le risque et la progression de [ces maladies] », a déclaré le chercheur principal, Andrew West.

Lisez l’article publié dans Science Advances

Greenpeace contre les « fermes-usines »

PHOTO MIGUEL MEDINA, AGENCE FRANCE-PRESSE

Des militants de Greenpeace participent à une manifestation dénonçant l’impact écologique de l’agriculture industrialisée à Paris, le 20 novembre 2023.

Des militants du groupe environnemental Greenpeace ont déversé des milliers de litres de lisier devant le ministère français de l’Agriculture, la semaine dernière, afin de réclamer un moratoire sur l’ouverture de nouvelles « fermes-usines ». « Nous avons déversé deux tonnes de lisier pour dénoncer le modèle d’élevage industriel qui, face à la crise environnementale et climatique, doit faire l’objet d’une profonde transformation », a expliqué Sandy Olivar Calvo, de Greenpeace France, à l’Agence France-Presse. Les manifestants voulaient aussi dénoncer les conditions d’élevage des animaux. Selon Greenpeace, les « fermes-usines » sont des entreprises d’élevage qui comptent jusqu’à 750 truies en gestation et plus de 40 000 volailles. Il y en aurait 3000 en France, selon des statistiques gouvernementales.

Avec l’Agence France-Presse

Plaidoyer pour la cryosphère

PHOTO OLIVIER MORIN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Des icebergs en train de fondre et dérivant près d’un glacier dans le fjord Scoresby, au Groenland, en août 2023.

« Il est temps de tracer une ligne dans la neige. » Voilà le cri du cœur lancé par les plus grands scientifiques mondiaux de la « cryosphère », à quelques semaines de la COP28, le grand sommet sur le climat qui aura lieu à Dubaï. La cryosphère représente la surface terrestre formée par la glace, la neige et le pergélisol. « En raison de ce que nous avons appris sur la cryosphère depuis la signature de l’accord de Paris en 2015, [limiter le réchauffement planétaire] à 1,5 °C n’est pas simplement préférable à 2 °C. C’est la seule option possible », peut-on lire dans une lettre publiée par l’International Cryosphere Climate Initiative (ICCI).

Lisez la lettre ouverte de l’ICCI

Réduire le méthane : un défi à 12 millions

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Les ruminants émettent du méthane avec leurs éructations.

Pour encourager les éleveurs à réduire les émissions de méthane de leurs troupeaux, le gouvernement du Canada vient de leur lancer un défi. Jusqu’à 12 millions de dollars en prix seront accordés à des producteurs de lait et des producteurs bovins qui proposeront des solutions « avant-gardistes » pour réduire les impacts de ce puissant gaz à effet de serre. Les ruminants émettent du méthane avec leurs éructations. Le défi a été lancé à la mi-novembre par Agriculture et Agroalimentaire Canada. Un jury externe indépendant composé d’experts analysera les dossiers. À la fin du concours, deux grands gagnants recevront chacun un grand prix de 1 million de dollars. L’agriculture était responsable de 31 % des émissions de méthane au Canada en 2021.