Notre sélection de nouvelles environnementales d’ici et d’ailleurs.

Quiz

Lorsque la température moyenne dépasse la barre des 28 degrés Celsius, la chaleur commence à avoir des impacts indésirables sur la santé humaine. En 2070, dans quel pays vivra le plus grand nombre de personnes exposées à des épisodes de chaleur extrême causés par le réchauffement planétaire ?

a) L’Inde

b) La Thaïlande

c) Le Brésil

d) Le Pakistan

Réponse : A

C’est en Inde que le plus grand nombre de personnes pourrait être le plus souvent exposé à des journées où la température moyenne sera au-delà de 29 °C en 2070. C’est ce qu’a calculé une étude qui vient d’être publiée dans Nature Sustainability, en supposant que la population mondiale serait de 9,5 milliards d’êtres humains. Les chercheurs ont regardé deux scénarios : un réchauffement planétaire de 1,5 °C et un réchauffement de 2,7 °C.

Transport méthanier : baleines menacées

PHOTO JONATHAN HAYWARD, LA PRESSE CANADIENNE

Le port méthanier de Kitimat, en Colombie-Britannique, pourrait causer la mort de nombreux cétacés.

La hausse du trafic maritime méthanier au large de la Colombie-Britannique risque de faucher la vie à un grand nombre de cétacés. Voilà ce que révèle une étude récente parue dans Endangered Species Research qui s’est penchée sur les eaux territoriales de la nation Gitga’at. Les auteurs ont tenté d’évaluer le nombre de collisions entre des navires et des baleines qui pourraient survenir en 2030 lorsque le port méthanier de Kitimat sera pleinement opérationnel. Selon leurs projections, en 2030, 2 rorquals communs et 18 baleines à bosse pourraient mourir happés, une augmentation respective de 2,3 et 3,9 fois par rapport à aujourd’hui.

Des millions de tonnes de particules de plastique

PHOTO DESIREE MARTIN, AGENCE FRANCE-PRESSE

Les concentrations de particules de plastique dans les océans sont en hausse fulgurante.

Les concentrations de particules de plastique qui flottent dans les océans de la planète ont connu une hausse fulgurante à partir de 2005, a calculé une équipe de chercheurs néo-zélandais. Afin d’évaluer l’ampleur de la pollution plastique marine, ils ont examiné des données prélevées sur 11 777 sites. Selon leurs calculs, il y avait en 2019 entre 82 000 milliards et 358 000 milliards de particules de plastique dans les océans. Leur poids ? Entre 1,1 et 4,9 millions de tonnes. « L’accélération observée des densités de plastique dans les océans du monde, également signalée sur les plages du monde entier, exige des interventions politiques internationales urgentes », écrivent les auteurs.

Changements climatiques : 200 milliards en réparations ?

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Des chercheurs ont tenté de mettre un prix sur les dégâts futurs causés par les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie pétrolière.

Les sociétés pétrolières devraient-elles indemniser les communautés affligées par des évènements météorologiques extrêmes comme les incendies, les sécheresses et les inondations ? Pour la première fois, des chercheurs ont tenté de mettre un prix sur les dégâts futurs causés par les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie pétrolière. Dans une analyse économique publiée dans One Earth, ils estiment que les 21 plus grandes sociétés pétrolières de la planète devraient se partager le paiement de « réparations » annuelles de 209 milliards entre 2025 et 2050. Leur contribution a été déterminée à partir de leurs émissions individuelles.

Écureuils : plus difficile de se rencontrer

PHOTO OIVIND TOIEN, LA PRESSE CANADIENNE

La reproduction des écureuils pourrait être compromise par le réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique dans l’Arctique pourrait compromettre la reproduction des écureuils qui y vivent. Un article récemment publié dans la revue savante Science souligne que la hausse des températures en Alaska a bouleversé le cycle d’hibernation des écureuils. Les femelles sortent de leur torpeur 10 jours plus tôt qu’il y a 25 ans alors que les mâles sortent à la même date, ce qui diminue les possibilités de rencontres lors de la période de reproduction au printemps. « Cumulés ensemble, ces impacts liés aux changements climatiques, bien que petits en apparence, peuvent avoir des effets en cascade sur les espèces et les systèmes », notent les auteurs.