La Ville de Montréal veut contribuer à sauver cinq espèces animales et végétales de sa région, en inaugurant un fonds de recherche.

C’est Espace pour la vie – l’organisation municipale qui regroupe notamment le Biodôme, l’Insectarium et le Jardin botanique – et sa fondation qui sont les fers de lance du projet.

Ils espèrent recueillir 1,5 million en trois ans pour financer des travaux scientifiques. Le Port de Montréal a déjà promis de contribuer à hauteur de 50 000 $. La Ville de Montréal assumera les frais d’administration.

« On va se concentrer sur cinq espèces en péril : l’ail des bois – qui est une espèce végétale, la tortue des bois, le papillon monarque, le chevalier cuivré et la rainette faux-grillon », a expliqué Marie-Andrée Mauger, responsable de l’Environnement au comité exécutif.

« Dans les zones urbanisées, la pression sur la faune et la flore est vraiment importante, donc c’est important que les villes jouent un rôle pour multiplier les efforts et les actions de conservation », a-t-elle ajouté.

L’annonce était effectuée alors que la COP15 sur la biodiversité commencera dans quelques semaines à Montréal.