(Londres) Le mouvement Extinction Rebellion a annoncé mercredi qu’il mettrait un terme jeudi à ses blocages à Londres, après onze jours d’actions pour réclamer un «état d’urgence écologique».

«Extinction Rebellion mettra volontairement fin aux blocages de Marble Arch et de Parliament Square demain (jeudi)», a indiqué dans un communiqué le mouvement, annonçant une «cérémonie de clôture» à 12h00 à Hyde Park.

Né en 2018 au Royaume-Uni, ce réseau de militants devenu international a trois revendications au Royaume-Uni : la proclamation d’un «état d’urgence climatique et écologique», l’élaboration d’un plan d’actions pour «réduire à zéro» les émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2025 et la création d’une «assemblée citoyenne» qui, aidée d’avis scientifiques, se prononcerait sur des questions climatiques.

Au terme de sa mobilisation, le groupe estime qu’un «espace pour dire la vérité» s’est ouvert.

Remerciant les Londoniens, les militants reconnaissent avoir «perturbé (leurs) vies» mais expliquent «le faire uniquement parce que c’est une urgence».

Pendant leur dizaine de jours d’actions, des centaines de manifestants ont bloqué des sites emblématiques et très fréquentés de la capitale, comme Oxford Circus ou Piccadilly Circus.

La police a arrêté plus d’un millier d’eux dont 69 devraient comparaître prochainement notamment pour obstruction de la voie publique et résistance à l’action de la police.

Ils ont reçu le soutien de la jeune militante suédoise pour le climat Greta Thunberg, qui s’est rendue dans la capitale britannique.

«Il est maintenant temps de retourner chez nous, que ce soit à Londres, au Royaume-Uni ou dans le monde», écrit Extinction Rebellion dans son communiqué, précisant que le mouvement «ne se bornait pas à des actions symboliques» mais qu’il s’agissait de «construire la culture régénérative et nécessairement résiliente dont le monde a besoin maintenant».