La pollution ne sera pas un problème lors des jeux Olympiques de Pékin, ont assuré une nouvelle fois mardi les autorités à un mois de l'événement, alors que la capitale chinoise restait engluée dans un épais nuage de pollution visible à l'oeil nu.

La visibilité dans le centre était limitée à quelques centaines de mètres, la pollution atmosphérique accentuant une météo brumeuse. La couleur du ciel oscille le plus souvent ces dernières semaines entre le gris et le blanc.

La couche de pollution, qui s'étend sur l'immense capitale de 17 millions d'habitants, est particulièment nette lorsqu'on observe Pékin depuis les montagnes environnantes.

Mais le Bureau de la protection de l'environnement affiche sa sérénité. «Nous sommes confiants, nous serons en mesure d'assurer la qualité de l'air», a déclaré mardi à l'AFP une responsable, Zhai Xiaohui.

De nombreuses mesures sont prévues, notamment un système de circulation alternée dès le 20 juillet. Les autorités espèrent ainsi réduire la circulation de 45%.

Pékin compte aussi sur la mobilisation des citoyens, appelés à travailler depuis la maison quand c'est possible, et des entreprises, invitées à réduire leurs horaires d'ouverture pour limiter les embouteillages.

Les véhicules les plus polluants sont déjà bannis de la capitale et de nombreuses usines et entreprises ont été délocalisées ou temporairement fermées.

Mais il suffit de jeter un coup d'oeil par la fenêtre pour constater que ces efforts ont peu d'impact visible.

Pékin est l'une des villes les plus polluées au monde, avec 3,3 millions de véhicules en circulation.