S'il est élu premier ministre, François Legault s'inspirera de Bernard Landry pour conclure une entente de type « Paix des Braves » avec d'autres nations autochtones.

Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) s'est défendu d'avoir sorti ce lapin d'un chapeau au jour 34 de la campagne électorale, au cours de laquelle les enjeux autochtones ont par ailleurs été fort peu discutés.

En mêlée de presse à Chibougamau, mardi matin, il a argué qu'il en parlait depuis « des mois » et que cette idée découlait de nombreuses consultations effectuées avec des chefs de nations autochtones.

Le dirigeant caquiste a reconnu que ce serait « s'embarque[r] dans quelque chose qui est gros », mais que si un tel traité avait été conclu avec les Cris, il serait souhaitable de le faire pour les autres nations.

Il a dit « penser » que ce projet figurait dans le programme du parti. L'idée n'est cependant nulle part sur le site internet de la CAQ.

Il avait fait allusion à cette ambition lundi soir dans un discours militant à Amos, dans le Nord-du-Québec, mentionnant vouloir marcher ainsi dans les traces de l'ancien premier ministre péquiste Bernard Landry.

La « Paix des Braves » a été conclue en 2002 entre le gouvernement du Québec et les Cris.

L'accord historique accorde une autonomie accrue aux Cris pour le développement du territoire, leur développement économique et les ressources énergétiques, forestières et minières.