PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Les jumelles Luna, croisées avec leur père, Enzo, ont très hâte de retrouver leurs amis de cinquième année. « L’école en ligne, c’est un peu ennuyant et un peu stressant », dit Juliette (à gauche). « Ce n’est pas que j’ai détesté l’école en ligne, mais ça me donnait souvent mal à la tête et, des fois, ça m’endormait », ajoute Alicia. Seule ombre au tableau : le port du masque en tout temps, dont elles n’ont « pas trop envie ».
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Louis Gauthier n’y va pas par quatre chemins : l’enseignement en ligne, c’est « moyen », juge-t-il. « C’est plus le fun de voir tes amis en vrai », souligne cet élève de deuxième année. Il sera donc très content de les revoir lundi. « J’ai le goût ! », nous a-t-il lancé avant de retourner pourchasser la rondelle et exercer son coup de patin.
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Alice Audet, également en deuxième année, n’a pas caché son enthousiasme à la perspective de retourner à l’école lundi prochain. « Cool ! », s’est-elle exclamée, le regard pétillant. « Parce qu’on peut voir nos amis », dit-elle en soulignant qu’ils lui manquent. L’école en ligne, en revanche, ne lui manquera pas. « C’est un peu ennuyant », lance-t-elle d’un air entendu.
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Louis-Félix Lefrançois, par contre, n’est pas pressé de renouer avec l’enseignement « en présentiel ». « J’aime mieux en ligne », dit cet élève de première secondaire. « C’est mieux, les cours finissent plus tôt, et on a plus de travail en équipe », fait-il valoir. Côtoyer ses amis lui manque « un peu », admet-il. « Mais de toute façon, j’ai été confiné. »
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La cégépienne Sophie Potvin (à droite) est contente que le Collège André-Grasset reprenne les cours en personne dès lundi prochain. « Mais en même temps, parce qu’Omicron se propage vraiment rapidement, j’ai peur qu’ils nous retournent en ligne après une ou deux semaines. » Pour Sabrina Potvin, étudiante à l’Université du Québec à Montréal, le retour prévu le 30 janvier sera aussi bienvenu. « On a des ateliers où on doit avoir du matériel comme des caméras et des perches. Donc, c’est vraiment plus pratique en présentiel qu’à distance. »
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Pour les travailleurs qui retournent sur les bancs d’école tout en ayant un emploi, le contexte est différent. « J’aime bien ça en ligne, pour des raisons de logistique », dit Claudine Douville, qu’on peut voir à RDS et qui étudie en jeu vidéo à l’Université de Montréal. « Mais je voyais combien c’était dur pour les jeunes avec qui je travaillais. On sait combien les années d’université sont importantes ! »
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Le retour en classe sera « vraiment une bonne chose pour les élèves », croit Camille Poirier Malo, enseignante en troisième secondaire. « J’utilise beaucoup l’écriture libre pour savoir comment ils vont et je vois que c’est très difficile pour la plupart. La socialisation est une partie tellement importante du secondaire et de l’adolescence que l’école en ligne les affecte beaucoup », témoigne-t-elle, avant d’ajouter : « J’ai mes trois doses, je suis prête ! »
