Les professeurs de l'UQTR étaient toujours réunis, lundi après-midi, pour étudier l'offre finale et globale de la direction de l'université que le conseil syndical leur recommande de rejeter.

L'offre finale et globale avait été déposée la semaine dernière, dans le cadre d'une médiation de la dernière chance, lancée après la menace d'une loi spéciale pour mettre fin au lock-out.

Le lock-out des 445 professeurs décrété par la direction de l'UQTR, le 2 mai, avait été levé le 16 mai, après une intervention du premier ministre Philippe Couillard et de la ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David.

Le recteur Daniel McMahon avait affirmé avoir accepté de donner une ultime chance à la médiation après avoir obtenu un «engagement ferme» du premier ministre voulant qu'il y ait dépôt d'une loi spéciale avant la fin de la présente session parlementaire si cela ne se soldait pas par un règlement.

Mercredi dernier, la direction a déposé une offre globale et finale. Jeudi, le comité exécutif du Syndicat des professeurs de l'UQTR l'a étudiée et a décidé de convoquer une rencontre extraordinaire du conseil syndical pour se pencher sur cette offre, vendredi. Et vendredi, celui-ci l'a rejetée, tout en recommandant à l'assemblée des membres, lundi, de la rejeter à son tour.

Les principaux points en litige sont la recherche, le plancher d'emplois et les salaires.