L'Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) range les armes. Elle accepte l'offre finale du gouvernement Couillard sur les nouvelles règles de financement. Québec a bonifié une allocation spéciale d'un an afin de faire passer les compressions de 120 millions dans le réseau des services de garde subventionnés.

Cette « allocation de transition » représente 41,1 millions pour les CPE et environ 20 millions pour les garderies privées.

Les coupes de 120 millions sont le résultat de nouvelles règles de financement que Québec dévoilera mardi et qui entreront en vigueur en 2016-2017. Ces règles ont fait l'objet d'ententes avec trois des quatre associations de CPE et de garderies privées. Seule l'AQCPE n'avait pas d'accord avec le gouvernement.

Pour rallier cette association, Québec a accepté de bonifier une allocation pour assurer la transition vers ces nouvelles règles. Une « allocation de transition » se trouvait déjà dans l'entente conclue en janvier entre Québec et l'autre association de CPE (le Conseil québécois des services de garde éducatifs à l'enfance). Elle se chiffrait à 20 millions et était financée en bonne partie en récupérant des surplus de CPE. Or, à l'issue de négociations avec l'AQCPE, Québec a fait passer à 41,1 millions cette allocation, qui est maintenant financée par de l'argent neuf et non la récupération de surplus.

Cette allocation est d'une durée d'un an et permettra durant cette période de pallier une part des compressions découlant des nouvelles règles de financement. Elle disparaîtra pour les années suivantes.

Les membres de l'AQCPE ont accepté l'offre finale du gouvernement lundi après-midi. Québec et les quatre associations de CPE et des garderies privées tiendront une conférence de presse mardi.