La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse lance une enquête de sa propre initiative après avoir été informée de la situation d’un enfant Inuk qui aurait été placé en isolement dans un centre de réadaptation du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Selon le communiqué, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a été informée que le jeune en question aurait été placé en isolement pour des périodes prolongées.

« Il n’aurait pas reçu les soins de santé requis en temps opportun générant ainsi une aggravation de sa situation. On lui aurait de plus interdit de parler dans sa langue maternelle lors de ses interactions avec d’autres jeunes inuit », peut-on lire.

L’enquête visera à vérifier si les faits allégués sont véridiques et si les droits de l’enfant sont respectés. Elle a aussi pour but de s’assurer que des mesures soient prises afin que la situation ne se reproduise pas.

Pour des fins de protection et de confidentialité, et afin de respecter le droit à la vie privée des jeunes sous la DPJ, la Commission ne fera pas d’autre commentaire au sujet de l’enquête et elle n’accorde aucune entrevue à ce sujet.

Pour sa part, le CIUSS assure qu’il offrira « son entière collaboration à l’enquête de la Commission des droits de la jeunesse et des droits de la personne ».

« Nous souhaitons réitérer qu’aucune forme de violence, de discrimination ou de racisme envers les jeunes sous notre protection n’est tolérée. La sécurité et la diversité culturelle, de même que l’inclusion, sont des principes fondamentaux de notre établissement et aucun comportement allant à l’encontre de ceux-ci n’est accepté. »

Le CIUSSS assure que sa priorité est « d’offrir un environnement où les personnes autochtones et issues des communautés culturelles se sentent en sécurité, et ce sur tous les plans ».

Disant ne pas vouloir « nuire au processus en cours », le CIUSSS a préféré ne pas commenter davantage.