Les quelque 4000 ouvriers de la fonction publique, membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), ont entériné l’entente de principe conclue avec le gouvernement du Québec le mois dernier.

Lors d’un vote électronique tenu cette semaine, les ouvriers syndiqués — des conducteurs de camion du ministère des Transports, des mécaniciens, par exemple — ont accepté l’entente à 70,6 %, a indiqué le syndicat, vendredi, par communiqué.

Selon le président général du SFPQ, Christian Daigle, l’entente sur le renouvellement de la convention collective « permettra d’entamer le rattrapage salarial qui était attendu depuis longtemps » par les ouvriers.

L’entente de trois ans octroie aux membres une augmentation de salaire variant entre 6,3 % et 10 %, en fonction de leur catégorie d’emploi, selon ce qu’indique le syndicat.

M. Daigle estime que ces négociations ont permis de trouver des « solutions concrètes » aux problématiques d’attraction et de rétention soulevées par les membres, « et ce, sans encaisser de recul ».

« La lutte n’est pas pour autant terminée. Nous devrons continuer de nous assurer que les conditions de travail du personnel œuvrant dans les services publics demeurent concurrentielles avec le marché du travail pour préserver l’expertise et aussi mettre un frein à la sous-traitance des emplois », affirme dans le communiqué la première vice-présidente du SFPQ et responsable politique de la négociation, Maryse Rousseau.

Le SFPQ a conclu une entente de principe avec Québec pour les 4000 ouvriers qu’il représente, mais pas pour ses 26 000 fonctionnaires.

Le syndicat a indiqué vendredi que les négociations se poursuivaient pour deux autres accréditations principales, celles des fonctionnaires et de l’Agence du revenu du Québec.