Le Parti québécois réclame la comparution d'Hydro-Québec en commission parlementaire pour expliquer les motivations derrière l'engagement de rénover la centrale Gentilly 2.

Sans véritablement remettre en cause la décision de procéder à la réfection de la centrale nucléaire, la porte-parole du Parti québécois en matière d'énergie, Rita Dionne-Marsolais, juge légitime que le projet fasse l'objet d'une documentation complète et s'accompagne de justifications détaillées qui préciseraient pourquoi cette option a été retenue.

Le Parti québécois déplore que les études qui ont guidé Hydro-Québec et le gouvernement de Jean Charest n'aient pas été révélées par le PDG d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, et la ministre des Ressources naturelles, Julie Boulet, au moment d'annoncer les investissements de 1,9 milliards de dollars pour restaurer la centrale de Bécancour.

Mme Dionne-Marsolais n'hésite pas à déclarer que cette situation est jugée contraire aux exigences minimales de transparence dans la gouvernance d'une société d'État.

Toujours selon la porte-parole péquiste, les Québécois sont tenus dans le noir alors qu'ils sont engagés dans des investissements pour les 32 prochaines années.