Alliée indéfectible de Pauline Marois, la députée Nicole Léger, élue le 12 mai dernier dans la circonscription de Pointe-aux-Trembles, a été promue jeudi présidente du caucus par la chef péquiste.

Élu lui aussi à l'élection complémentaire du 12 mai, dans Bourget, Maka Kotto a pour sa part obtenu la responsabilité des relations internationales et de la francophonie. Il s'agit certes d'une nomination prestigieuse pour l'ancien député démissionnaire du Bloc québécois alors que se tiendra, en octobre à Québec, le Sommet de la Francophonie.

Pour le reste, le remaniement du «cabinet-fantôme» de la deuxième opposition, rendu public jeudi, comporte peu de changements majeurs. En outre, les députés François Legault, de Rousseau, et Bernard Drainville, de Marie-Victorin, conservent leurs responsabilités respectives dans les deux dossiers névralgiques que sont les finances et la santé.

La charge de l'éducation a cependant été scindée en deux. La députée de Taillon, Marie Malavoy, n'assumera plus que le volet de l'éducation supérieure, cédant la responsabilité des niveaux primaire et secondaire à sa collègue de Hochelaga-Maisonneuve Louise Harel.

Pour sa part, le député de Chicoutimi, Stéphane Bédard, garde ses fonctions de whip, alors que le vétéran d'Abitibi-Ouest, François Gendron, continuera d'assumer la responsabilité de leader parlementaire.

Aucun changement non plus dans le dossier de l'environnement qui demeure aux mains du député de Vachon, Camil Bouchard.

À titre de présidente du caucus, Nicole Léger prend quant à elle le relais de la députée de Rosemont, Rita Dionne-Marsolais, qui en retour récupère le dossier de l'énergie.

Aux relations internationales, Maka Kotto succède de son côté au député de Mercier Daniel Turp. Ce dernier sera désormais porte-parole en matière de justice.

Chacun des 35 députés du Parti québécois assume au moins une responsabilité parlementaire.