Les dirigeants des pays membres du G-8 sont parvenus à un accord sur la réduction de moitié des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.

Cette entente a été annoncée par le premier ministre du Japon, Yasuo Fukuda, au deuxième des trois jours du sommet d'Hokkaïdo.

Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, perçoit dans cette entente majeure, à son avis, une première volonté ferme des États-Unis et de la Russie de réduire de moitié leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Toutefois, le texte de l'accord ne prévoit pas d'objectif précis à plus brève échéance.

La déclaration d'Hokkaido oblige aussi toutes les principales puissances économiques à appuyer tout plan futur de réduction des émissions de gaz carbonique. Chaque pays sera soumis à des responsabilités lui étant propres.

Le G-8 doit évoquer le dossier mercredi avec les dirigeants de pays émergents, la Chine, l'Inde, le Brésil, le Mexique, et l'Afrique du Sud. Les dirigeants du G-8 seront ainsi rejoints par le président chinois Hu Jintao et le premier ministre indien Manmohan Singh.

Pékin et New Delhi rejettent sur les pays développés la responsabilité du réchauffement climatique, alors que la Chine est en passe de devenir le premier émetteur de gaz à effet de serre au monde, devant les États-Unis. Pékin s'est déclaré ouvert à des discussions sur des objectifs de réduction à moyen et long terme, mais, comme New Delhi, il attend que les pays développés s'engagent en premier.

D'autre part, les pays du G-8 ont signé une autre déclaration exhortant les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production afin de neutraliser l'inflation des prix. Depuis le début de l'année, les prix du pétrole brut ont augmenté de près de 50 pour cent.