Le Jardin botanique brille de tous ses feux avec le retour de l’automne : par ses arbres, il va sans dire, mais surtout par ses mille lumières qui s’allument à la nuit tombée. Du 3 septembre au 31 octobre, les Jardins de lumière nous promettent l’émerveillement. Que ce soit pour la toute première fois ou pour une énième visite, puisqu’il y aura du nouveau.

Absents l’an dernier en raison de la pandémie, les Jardins de lumière reviennent cet automne dans une version plus étoffée. Un nouveau parcours immersif nous fait apprécier le spectacle des quatre saisons et trois cultures millénaires. « C’est un hommage à la nature qui rappelle ce lien qui a toujours existé entre elle et l’humain », expose l’agente culturelle du Jardin de Chine, Fei Gao.

La promenade, qui s’étale sur deux kilomètres, débute en poésie avec le Jardin japonais où les végétaux deviennent la toile de fond pour sonder l’impermanence des choses.

Vient ensuite un Jardin des Premières Nations comme on ne l’a jamais vu : entièrement illuminé, contrairement aux années passées. Le rythme de la vie y résonne à travers la sagesse des peuples autochtones et les mots de la poétesse innue Joséphine Bacon.

Le périple se termine enfin au Jardin de Chine, premier espace à s’être illuminé au Jardin botanique avec la Magie des lanternes, en 1992. On y découvre la légende du géant Pangu, qui aurait créé le monde dans un coup de tonnerre il y a 18 000 ans. « C’est un dialogue entre l’artisanat et la technologie, la modernité et les traditions », énonce Fei Gao.

Un périple illuminé
  • La lumière crée le pont entre la nature et l’humain.

    PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE

    La lumière crée le pont entre la nature et l’humain.

  • L’entrée du Pavillon japonais

    PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE

    L’entrée du Pavillon japonais

  • Installation lumineuse au Jardin des Premières Nations

    PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE

    Installation lumineuse au Jardin des Premières Nations

  • La poétesse innue Joséphine Bacon et l’artiste métisse Moe Clark au Jardin des Premières Nations.

    PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE

    La poétesse innue Joséphine Bacon et l’artiste métisse Moe Clark au Jardin des Premières Nations.

  • Le flamboyant Jardin de Chine

    PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE

    Le flamboyant Jardin de Chine

  • Le flamboyant Jardin de Chine et ses lanternes

    PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE

    Le flamboyant Jardin de Chine et ses lanternes

  • Le flamboyant Jardin de Chine et ses lanternes

    PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE

    Le flamboyant Jardin de Chine et ses lanternes

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L’évènement, qui se tient au Jardin botanique depuis près de 40 ans, se dote également d’un thème riche en allégories, qui devient son fil conducteur : Ode à la lune. « Parce que cette lumière réunit les peuples depuis des millénaires. C’est un symbole plus que vivant dans les trois cultures de nos jardins emblématiques », explique l’agente culturelle.

L’astre est présent sous différentes formes tout au long du parcours et guide les visiteurs. Ces derniers sont notamment invités à hurler avec les loups pour en dévoiler les différents croissants, jusqu’à sa pleine rondeur.

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE

Carmen et Lévi, petits visiteurs des Jardins de lumière

À noter : il faut réserver une heure fixe sur le site internet du Jardin botanique au moment d’acheter ses billets. Ces derniers sont toutefois un laissez-passer d’un jour pour l’ensemble du Jardin botanique. Les Jardins de lumière s’illuminent au coucher du soleil et donc à des heures variables d’ici la fin d’octobre. Apportez votre passeport vaccinal.

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