La Tunisie se lance dans une véritable offensive pour tenter de ramener les touristes, qui ont déserté le pays à la suite des événements du Printemps arabe.

Auparavant prisée des voyageurs, la destination a vu chuter le nombre de touristes internationaux, dont ceux en provenance du Québec et du Canada. De 17 000 pendant les belles années, le nombre de visiteurs canadiens est passé à 7000 dans la foulée de la révolution de 2011.

Dans ce pays où l'industrie touristique représente 7% du produit intérieur brut, de nombreux efforts sont actuellement déployés pour que les vacanciers mettent le cap sur la Tunisie. L'implantation, dès le 25 avril, d'une liaison directe hebdomadaire entre Montréal et Tunis avec Syphax Airlines, la présence de francophones sur tout le territoire tunisien, la richesse historique et, bien sûr, les plages en bordure de la Méditerranée sont autant d'arguments utilisés par le ministère du Tourisme tunisien pour attirer les Québécois.

«En ce moment, il y a beaucoup de sécurité et de stabilité en Tunisie», a également tenu à assurer la nouvelle ministre du Tourisme, Amel Karboul, au cours d'une rencontre avec des médias québécois dans son bureau de la capitale.

En coulisses, le tout nouveau président de l'Office national du tourisme tunisien au Canada (OTT), Issam Kherredine, s'active également en tissant des liens avec la section québécoise de l'Association canadienne des agents de voyages (ACTA) afin que ses membres puissent mieux vendre la destination en insistant notamment sur l'aspect sécuritaire et sur le fait qu'il est possible de marier ville, désert, plage et culture dans un même séjour.

«La Tunisie a été mise de côté par les agents de voyages pendant quelques années», admet la directrice régionale de l'ACTA, Manon Martel. L'objectif est donc de la remettre à l'avant-plan, au même titre que le Maroc ou la Turquie, par exemple.

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