Le jeu de course automobile Gran Turismo est un des titres les plus connus de la plateforme PlayStation de Sony. Destinée à la PlayStation 3, sa cinquième édition souffre de nombreux défauts, mais s'il y a une qualité qu'on ne peut lui enlever, c'est d'être un redoutable simulateur de course automobile. Surtout si on l'équipe d'un accessoire comme le volant Driving Force GT, de Logitech.

Évidemment, on peut tomber dans la marmite et se délester des quelque 350 à 500 dollars qui seront nécessaires pour acquérir, en prime, le siège de course officiellement attitré à Gran Turismo. Gracieuseté de Playseat, il pousse le concept de simulation encore plus loin, et il a l'avantage d'être lui aussi conçu de manière à bien accueillir le Driving Force GT.

Mais ça, ce sera pour les cracks de la course automobile seulement. Plus raisonnablement, le volant Driving Force GT remplace de très élégante façon un contrôleur qui ressemble à tout sauf à un accessoire automobile.

À titre comparatif, on est loin du volant de course que Microsoft propose aux amateurs préférant la Xbox 360 à la PS3 : gaine de cuir, finition noire avec des accents de métal brossé et format compact avec un double étau de fixation pour le river fermement au rebord d'une table d'appoint. Ce n'est pas mêlant, on se croirait en pleine rédaction d'un essai routier de voiture de luxe pour un quelconque magazine automobile!

Pour faire avaler la pilule au moment de payer, Logitech ajoute que cette pièce d'équipement pseudo-automobile est également fonctionnelle avec d'autres jeux sur PS3, ainsi que sur PC, moyennant l'installation d'un pilote (sans double sens, ici) qui se télécharge sur le site du fabricant suisse. On les croit sur parole.

En plus du volant et du pédalier, le Driving Force GT possède un levier de rapports séquentiels, ô bonheur, ainsi qu'une molette permettant de procéder à certains ajustements sur le pouce. En pleine course, on peut ainsi faire varier l'antidérapage, l'antiblocage des freins et quelques autres particularités qui affectent la performance de son bolide.

C'est cependant la résistance électronique simulant l'effort de pilotage qui est la plus appréciable. Ce n'est pas parfait : on sent de petites secousses de temps à autre, mais cette résistance atténue un des défauts les plus criants de ce type de jeux : l'impossibilité de simuler les sensations associées à certains comportements de la voiture, comme le survirage, par exemple.

Il ne manque plus qu'une façon de recréer les sensations provenant généralement d'une pédale de frein pour que cet accessoire soit complet. C'est un détail, mais au niveau de simulation auquel nous élèvent Gran Turismo 5 et le volant Driving Force GT, ce sont les petits détails qui font toute la différence.

Des détails comme, disons, des spectateurs en bordure de piste qui manquent de relief, ou des adversaires apparemment incapables d'éviter les collisions les plus stupides en pleine ligne droite? Tout à fait. Mais ça, ce sont les défauts du jeu, pas du volant...

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