Les signalements de comportements suspects envers les enfants ont été multipliées par plus de sept depuis l'installation au Royaume-Uni d'un bouton d'alerte sur le site de socialisation Facebook, a indiqué jeudi l'organisme chargé de la sécurité sur internet.

211 jeunes utilisateurs britanniques du site ont signalé un comportement suspect depuis le lancement de l'application le 12 juillet, contre 28 le mois précédent, a précisé le Centre britannique pour la sécurité sur internet et contre l'exploitation des enfants (CEOP).

Le Centre avait été à l'origine de la mise en oeuvre du bouton d'alerte, appelé «panic button» en anglais, après la condamnation d'un violeur en série qui s'était présenté sur Facebook comme un jeune homme, pour séduire et tuer une adolescente.

L'installation de l'application n'est pas obligatoire mais un message présentant ce service apparaît automatiquement sur la page des jeunes britanniques de 13 à 18 ans, les encourageant à le faire car elle donne accès à des informations sur les risques encourus par les jeunes sur internet et leur permet le cas échéant de signaler des cas suspicieux. Les jeunes peuvent ajouter le site «ClickCEOP» parmi leurs favoris, ou installer le bouton d'alerte directement sur leur page.

Les utilisateurs de Facebook ont téléchargé l'application plus de 55 000 fois depuis son installation.

«La réponse à cette campagne est excellente. Cette mesure a été extrêmement bien reçue par les parents et les jeunes», a déclaré Jim Gamble, directeur général de CEOP.