Plus du tiers (39%) des jeunes Américaines s'avouent accros au site de socialisation Facebook, sur lequel elles se rendent, pour un grand nombre d'entre elles, en pleine nuit ou avant leur première visite de la journée aux toilettes, selon une étude révélée mercredi.

Une nette majorité des femmes de 18-34 ans ont reconnu qu'elles passaient plus de temps à converser en ligne qu'en face à face, et 34% ont indiqué qu'elle consultaient leur compte Facebook dès qu'elles se réveillaient. Le cinquième (21%) se réveille même au milieu de la nuit pour consulter le site, et 37% ont reconnu s'être endormies avec leur portable à la main.

L'étude a été réalisée par l'institut Lightspeed Research pour le compte de la chaîne câblée Oxygen (groupe NBC Universal) auprès d'un échantillon représentatif de 1 605 adultes entre le 27 mai et le 3 juin.

Dans le même temps, à côté de ce noyau dur de passionnées, Facebook pourrait perdre de son cachet auprès de la population générale.

Une autre étude, du cabinet spécialisé InsideFacebook.com, a noté une régression du nombre d'utilisateurs âgés de 18 à 44 ans, à hauteur de 175 000 utilisateurs américains ayant déserté le site.

Aux États-Unis, Facebook a ainsi perdu en juin 107 500 utilisatrices de 26 à 44 ans, et, chez les hommes, 146 730 internautes de 18 à 44 ans.

Cité sur le site spécialisé PaidContent.org, l'auteur de l'étude souligne qu'il «a rarement vu un tel recul», qu'il juge vraisemblablement dû à la polémique survenue au printemps sur la confidentialité des informations confiées à Facebook.

Globalement, la croissance du site s'est nettement ralentie, avec 320 800 nouveaux utilisateurs actifs le mois dernier, contre un gain de 7,8 millions d'internautes en mai.

Facebook revendique plus de 400 millions utilisateurs actifs, visitant le site au moins une fois par mois.