La firme de sécurité Symantec a publié son palmarès des villes canadiennes où la sécurité informatique y est le plus compromise. C'est Burlington, en Ontario, qui remporte la palme.

Pour établir son palmarès des villes les plus dangereuses quant à la sécurité informatique, Symantec s'est notamment fié aux dépenses en matériel informatique, à l'accès à internet et au nombre d'attaques malicieuses commises. Les activités jugées risquées, comme l'accès bancaire et le magasinage en ligne ont également été évaluées.

Le top trois des villes les plus vulnérables est occupé par Burlington, en Ontario, Port Coquitlam et Langley, toutes deux situées en Colombie-Britannique.

Hôte des Jeux olympiques en février, Vancouver arrive en quatrième position, tandis que Calgary la suit en cinquième place. Toronto prend la huitième position.

Au Québec, Montréal serait la ville la plus risquée, se classant en 25ième position.

La fin du classement de Symantec est exclusivement occupée par des villes québécoises : Laval (44ième) est suivie par Lévis, Trois-Rivières, Québec, Sherbrooke, Gatineau et finalement, Longueuil.

«Des 50 villes canadiennes observées, la plupart des villes du Québec se classent parmi les moins risquées. Longueuil, par exemple, est arrivée dernière dans toutes les catégories, incluant le crime informatique, l'accès à internet, les dépenses dans le matériel informatique et l'accès à internet sans fil», note Symantec.

Aux États-Unis, c'est la ville de Seattle, berceau de Microsoft et Amazon, qui arrive en tête. Elle est suivie par Boston et Washington, DC. Detroit arrive pour sa part en fin de classement.

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Le classement complet de Symantec (PDF)