La Saint Valentin, sur le Net, est devenue une période propice aux attaques virales et aux campagnes de pourriels.

La Saint Valentin, sur le Net, est devenue une période propice aux attaques virales et aux campagnes de pourriels.

Les éditeurs de solutions antivirus et anti-pourriel montent aux créneaux... Les messages romantiques se multiplient à quelques jours de la Saint Valentin, mais profitant de la naïveté de nombreaux internautes, certains véhicules des logiciels malveillants.

PandaLabs a ainsi détecté une recrudescence d'activités autour du ver Nurech.A, qui se cache derrières des messages du type «Together You and I».

Symantec lance un avertissement sur un pollupostage d'envergure composé de courriels du type «My Heart belongs to you» qui cachent une nouvelle version du menaçant cheval de Troie Peacomm.

Les éditeurs de sécurité conseillent aux internautes de ne pas se laisser piéger et de ne pas ouvrir les messages dont l'origine leur est inconnue et qui leur paraissent suspects.

Et ils recommandent les mises à jour des solutions de sécurité, bien évidemment.

La Saint Valentin est, à l'origine, une tradition anglo-saxonne, mais elle ne cesse, comme tout ce qui peut être source de nouveaux profits (cf. Halloween, par exemple), de séduire les commerçants et les consommateurs à travers le monde. L'internaute francophone est certes peu réceptif aux messages en anglais, mais il y a de fâcheuses exceptions.

Les périodes festives sont un terrain favorable aux cybercriminels! Rappelons que l'une des plus vastes épidémies de l'histoire de l'informatique était le virus «LoveLetter».