Plus de la moitié des images de pornographie juvénile rapportées à un organisme de surveillance sur le Web proviennent des États-Unis.

Plus de la moitié des images de pornographie juvénile rapportées à un organisme de surveillance sur le Web proviennent des États-Unis.

Depuis le début de l'année, la Internet Watch Foundation (IWF), un organisme situé en Grande-Bretagne, a reçu plus de 14 000 plaintes de sites suspects, une augmentation de 24% par rapport aux six premiers mois de 2005.

Parmi ces plaintes, 5000 sites contenaient des images de pornographie juvénile.

Plus de 51% de ces sites étaient hébergés aux États-Unis, 15% provenaient de Russie. Le Japon, la Thaïlande, la Corée du Sud et l'Angleterre hébergeaient la plupart des autres sites.

Les États-Unis hébergeraient la majorité de ces sites illégaux parce qu'ils ont le plus grand nombre de fournisseurs d'accès à Internet et le plus important trafic sur le Web.

La IWF rapporte que certains sites peuvent demeurer en ligne pendant des années avant d'être fermés par les autorités responsables.

Par exemple, un site, qui a été rapporté à la fondation pour la première fois en 1999, l'a depuis été 96 fois.

La fondation dit avoir rapporté ce site aux autorités plus de 20 fois, mais le site changeait constamment de pays hébergeur, passant de la Russie aux Etats-Unis. Il est toujours en opération.

Selon la fondation, plusieurs sites sont demeurés ouverts pendant une à cinq années après qu'ils aient été rapportés aux autorités.

D'après la BBC