Un jeune pirate espagnol vient de se faire arrêter pour s'être attaqué à un site de la marine américaine.

Un jeune pirate espagnol vient de se faire arrêter pour s'être attaqué à un site de la marine américaine.

Le pirate, âgé de 19 ans, s'est attaqué à un site de trop, cnrsw.navy.mil, un site de la marine américaine. Selon une note de la Guardia Civil, cette attaque a gravement compromis la sécurité informatique et le fonctionnement d'un disque dur très important de la base navale américaine de Point Loma, à San Diego.

Mais les informaticiens de la Guardia Civil, eux-mêmes aidés par les services de sécurité américains ont rapidement repéré que quelqu'un s'était introduit illégalement dans l'ordinateur depuis la région de Malaga. Le pirate s'est fait attrapé sans pouvoir dire ouf!

Il faut dire que depuis 2001, le gouvernement américain ne plaisante pas avec la sécurité intérieure.

Le pirate faisait partie d'un groupe qui a attaqué plus de 100 ordinateurs.

Le disque dur auquel le pirate a accédé est, semble-t-il, indispensable pour assurer la bonne maintenance de la base navale américaine de Point Loma, à San Diego, où les sous-marins nucléaires sont mis en cale sèche pour la maintenance.

Dès lors, on comprend mieux la colère de l'administration américaine. D'ailleurs le ministère de la Défense américain n'a pas laissé traîner cette affaire sensible notamment dans le contexte actuel de terrorisme. Le montant des dommages provoqués par cette attaque s'élève à 500 000 dollars.

Pourtant, un garde civil espagnol a déclaré a Reuters que le pirate a agi «par défi, le terrorisme n'a rien à voir avec tout ça». L'identité du pirate n'a pas été précisée

Ce n'est pas la première fois que la base navale de Point Loma, et le département de la défense des États-Unis subit une pareille déconvenue. Déjà en mars 1998, une attaque a infecté les ordinateurs de la Croix-Rouge fonctionnant sous Windows 95 et NT, puis s'est propagé via les ordinateurs de l'université de Berkeley et de la NASA, provoquant les pires «Fatal Error» du côté de la base américaine.

Enfin, au mois de mai dernier, Raymond Paul Steigerwalt, un homme de 21 d'origine indienne a été condamné à un an et neuf mois de prison pour avoir introduit un virus informatique au sein du Pentagone lui permettant de prendre le contrôle d'au moins deux ordinateurs.