Un élève américain accuse un conseil scolaire de la banlieue de Philadelphie d'avoir utilisé les webcaméras fournies aux étudiants pour les épier à leur insu.

Les avocats des deux parties sont attendus en cour, lundi.

Les responsables du conseil scolaire Lower Merion ont confirmé, la semaine dernière, qu'ils avaient activé à distance - et à l'insu des étudiants - les webcaméras pour tenter de retrouver 42 ordinateurs portables volés ou manquants.

Différents corps policiers, dont le FBI, font enquête pour tenter de déterminer si le conseil scolaire a enfreint la loi.

Le plaignant dans cette affaire, l'étudiant Blake Robbins, affirme que les dirigeants de l'école secondaire Harriton ont pris une photo de lui à son insu, avec la webcaméra. Il prétend avoir découvert le pot-aux-roses quand la directrice adjointe l'a convoqué pour l'informer que l'école savait qu'il avait eu un comportement «inadéquat» chez lui.

Les dirigeants du conseil scolaire affirment qu'ils ont depuis mis fin à cette pratique. Les étudiants ont quand même pris l'habitude de recouvrir de ruban les webcaméras et les micros de leurs portables.

L'avocat de la famille Robbins demande au tribunal d'interdire au conseil scolaire de détruire quelque information que ce soit concernant les portables confiés aux 2300 étudiants de ses deux écoles secondaires.