Trois étudiants du Massachusetts Institute of Technology (MIT) n'ont pas pu divulguer les résultats de leurs travaux portant sur le piratage des cartes RFID dans le métro de Boston.

Selon l'Associated Press, un juge américain a émis une injonction, interdisant aux trois jeunes de présenter leur conférence, qui devait avoir lieu hier dans le cadre du congrès international de hackers de Las Vegas, et qui devait démontrer les failles du système de sécurité du transport en commun.

La veille de leur conférence, la société de transport de la ville, la Massachusetts Bay Transportation Authority, les avait mis en demeure, leur demandant de ne pas fournir «des programmes, des informations, des codes logiciels ou des commandes qui permettraient de contourner ou d'attaquer la sécurité» du système RFID.

Ils ont tout de même pu présenter une conférence de presse, sans pour autant donner des détails techniques sur leurs travaux. Interrogée par l'Associated Press, Jennifer Granick, de l'organisation Electronics Frontier Foundation, qui représente les étudiants, a affirmé que les trois hommes voulaient partager leur découverte, avec une visée éducative, en évitant volontairement de donner des informations permettant à d'autres de profiter des faiblesses du système pour le pirater.

Le système RFID fonctionne de façon similaire à la toute nouvelle carte OPUS, disponible depuis peu dans le métro de Montréal.