Les Ontariens pourraient devoir payer une taxe écologique à l'achat d'appareils électroniques afin de financer un nouveau plan de recyclage.

Les Ontariens pourraient devoir payer une taxe écologique à l'achat d'appareils électroniques afin de financer un nouveau plan de recyclage.

La ministre de l'Environnement, Laurel Broten, a indiqué mardi qu'elle avait demandé à Waste Diversion Ontario de développer un plan pour recycler les appareils électroniques, comme les imprimantes, les télévisions et les écrans d'ordinateur, d'ici à février.

L'organisme étudiera la voie empruntée par la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et l'Alberta qui imposent une taxe écologique pouvant atteindre 45 $ à l'achat de nouveaux appareils électroniques.

Mme Broten a affirmé que les citoyens devaient comprendre le coût environnemental associé aux produits.

Même si le plan est attendu en février, la ministre a admis que la mise en place du système prendrait du temps et elle n'a pas fixé d'objectifs pour le recyclage de déchets électroniques.

La présidente de Waste Diversion Ontario, Gemma Zecchini, a indiqué que les consommateurs devront payer, mais qu'elle ne savait pas encore si ce poste de dépenses apparaîtrait sur leur facture.

Les Albertains paient une taxe écologique depuis deux ans, les Saskatchewanais depuis février et les Britanno-Colombiens en paieront une à partir du 1er août.

Mme Zecchini a déclaré qu'un coût supplémentaire de 5 $ à 45 $, selon les produits, n'était pas nécessairement une mauvaise chose parce que cela sensibiliserait les consommateurs à l'impact environnemental du produit.

Le vice-président de Recyclage des produits électroniques du Canada, Jay Illingworth, a expliqué que la taxe écologique servait à payer pour des procédés de recyclage qui étaient plus compliqués et plus coûteux.

L'opposition a douté des intentions du gouvernement, en arguant que c'était la troisième fois que les libéraux ontariens annonçaient leur intention de recycler les appareils électroniques.

Le député néo-démocrate, Peter Tabuns, a ainsi ironisé que le projet était du recyclage très bien fait.

La députée conservatrice, Laurie Scott, a dénoncé la possible nouvelle taxe, en rappelant la promesse des libéraux en 2003 de ne pas augmenter les taxes.