L'Association des joueurs de tennis professionnels (ATP) s'est défendu mercredi d'avoir dissimulé un contrôle positif de l'ancien champion américain Andre Agassi que celui-ci reconnaît et révèle dans une autobiographie à paraître en novembre.

«Le programme antidopage en tennis stipule, et cela a toujours été le cas, qu'il revient à un tribunal indépendant de décider si une violation aux règles antidopage a été commise. L'ATP a toujours respecté cette règle et aucun responsable de l'ATP n'a le pouvoir ni les moyens de décider de l'issue d'une affaire de dopage», a indiqué l'ATP dans un communiqué.

Dans un livre qui doit paraître le 9 novembre aux Etats-Unis sous le titre «Open: an autobiography» et dont le Times de Londres a publié des extraits mercredi, Agassi admet avoir été contrôlé positif à la méthamphétamine, une drogue récréative dure, en 1997 et avoir menti à l'ATP pour éviter une suspension pour dopage.

«J'ai écris une lettre à l'ATP pour les informer que Slim (son assistant) était un consommateur régulier de drogues et qu'il mélangeait souvent la meth avec des sodas, ce qui était vrai. Mais j'ai ajouté que j'en avais bu un par accident», écrit Agassi. L'ATP avait décidé de classer le dossier.