Brian Burke vient de conclure son premier échange à titre de DG des Maple Leafs de Toronto.

Il a acquis le dur à cuire Brad May des Ducks, son ancien club, en retour d'un choix de sixième ronde en 2010. Dans un même souffle, il a renvoyé le jeune Nikolai Kumelin dans les mineures.

Burke avait sans doute de bonnes raisons de rétrograder Kumelin qui, à 22 ans, ne remplissait pas les immenses promesses qu'on plaçait en lui.

Reste que le plan de Brian Burke -qui a toujours aimé les clubs robustes- est clair depuis le début et il continue de l'être.

Certains chroniqueurs torontois se demandent toutefois s'il réussira à rebâtir cette équipe.  C'est le cas de Steve Simmons. Il estime dans sa chronique de ce matin que Burke ne détient pas, au sein de l'organisation des Maple Leafs, les outils pour relancer cette équipe, contrairement à l'époque où il est arrivé à Anaheim avec la présence de jeunes vedettes comme Ryan Getzlaf et Corey Perry.

Simmons note en outre que les équipes ayant réussi à se reconstruire rapidement avaient déjà un bon noyau dur: Pittsburgh (Crosby, Malkin), Philadelphie (Richards, Carter, Gagné) ou encore Washington (Ovechkin).

Simmons ajoute que les Leafs possèdent un seul jeune joueur de premier plan: le défenseur défensif Luke Schenn.

Autant je ne partage pas la philosophie de Burke à propos de l'intimidation au hockey, autant je le vois déjà réaliser quelques coups d'éclats pour relancer ce club. D'ailleurs, sa présence risque d'attirer quelques joueurs autonomes qui ne seraient peut-être pas venus à Toronto autrement.

J'ose même une prédiction. Si les Leafs ne participent pas aux séries cette saison, ils y seront dès l'an prochain. Ron Wilson semble déjà avoir réussi à implanter son système de jeu, la défensive n'est pas vilaine et le gardien Vesa Toskala, quand il est bien appuyé, est un gardien tout à fait correct. Sans oublier le jeune gardien Justin Pogge qui attend son tour dans les mineures.