L'ancienne vedette des Flames de Calgary, qui a révélé dans sa biographie les agressions sexuelles subies des mains de son ancien entraîneur chez les juniors, Graham James, réclame la démission du confrère du quotidien The Gazette, qui a publié une chronique qui n'a pas plu à plusieurs.

Hickey traite Fleury d'hypocrite en accusant le système de justice canadien de ne pas protéger nos enfants alors qu'il a maintenu le silence pendant si longtemps... alors que James continuait à agir comme entraîneur de son club junior dont il était le propriétaire.

J'admets que la question est délicate, Hickey n'y va pas avec le dos de la cuillère, le mot "enabler (complice)" était de trop, mais il pose une question légitime.

"Personne ne remet en question sa décision de garder le silence pendant que son ancien coéquipier Sheldon Kennedy accusait Graham James publiquement. Mais nous devons nous pencher sur le rôle de Fleury dans la carrière de James. Au moment de la sortie de Kennedy, James était l'entraîneur des Hitmen de Calgary. L'un des propriétaires était Theoren Fleury. Quelqu'un qui avait souffert des mains de James. Quelqu'un qui savait que James avait agressé d'autres joueurs. Voilà quelqu'un qui exposait des jeunes au même prédateur sexuel. Fleury a suivi assez de sessions de thérapie pour connaître le nom qu'on donne à une personne qui agit comme il l'a fait: un complice."

Tordu comme histoire vous dites?