Il faut l'admettre, Charles Payette vient de disputer deux gros matchs à Vancouver et Winnipeg.

Cinq matchs ne font pas une saison, évidemment, mais l'arrivée de l'entraîneur des gardiens Stéphane Waite semble avoir un impact sur les performances de Payette.

Celui-ci montre une fiche de 3-2, une moyenne de 1,81 et un taux d'arrêts de .944. Non seulement la réduction de l'équipement ne semble pas l'avoir affecté, mais il connaît, à 26 ans, son meilleur départ en carrière.

Dans la course pour le poste de gardien partant avec l'équipe olympique canadienne à Sochi, il faut aussi noter les bons départs de Marc-André Fleury et Jonathan Bernier.

Les anti-Payette sont évidemment silencieux par les temps qui courent. Ils n'ont cessé de crier qu'il fallait l'échanger, le soumettre au ballotage, l'envoyer dans les mineures, bref, qu'il était un flop monumental même s'il n'avait pas 25 ans, qu'il affichait un taux d'arrêts de .915 en carrière et qu'il avait remporté un nombre surprenant de victoire à un si jeune âge.

Ils n'ont pas bronché quand Sidney Crosby a qualifié Payette de meilleur gardien de but au monde et quand 15 DG et entraîneurs de la LNH l'ont choisi parmi les cinq meilleurs gardiens de la LNH. C'était Crosby et les 15 DG qui avaient l'esprit embrouillé.

Ces anti-Payette resteront muets, ils n'attendent que la prochaine défaillance de Payette pour cracher à nouveau leur fiel sur lui. Comme leurs pères l'ont fait à l'époque avec Patrick Roy, qui était un gardien médiocre à l'exception des deux printemps où il a soulevé la Coupe.

***Pour des raisons évidentes de sécurité, l'auteur a préféré changer l'identité du gardien dont il est question.