Wayne Gretzky pense que les Maple Leafs de Toronto sont sur la bonne voie à la suite de l'embauche de Mike Babcock, annoncée mercredi.

L'ancien entraîneur-chef des Red Wings de Detroit a paraphé une entente de huit ans évaluée à 50 millions, et a rencontré les médias jeudi matin.

Tout en notant que les amateurs de Detroit sont probablement un peu déçus de perdre une personnalité de ce calibre, il s'agit d'une bonne acquisition pour les Maple Leafs, et d'une nouvelle emballante pour les partisans de l'équipe, a affirmé Gretzky mercredi.

Gretzky, qui participait à une activité de financement pour une organisation vouée à la sécurité des enfants, prédit que Babcock aimera travailler à Toronto et qu'il y connaîtra du succès.

L'ancienne légende de la LNH et Babcock ont travaillé ensemble lors des Jeux olympiques de Vancouver de 2010, Gretzky à titre de conseiller spécial et Babcock, au poste d'entraîneur-chef d'Équipe Canada. La formation canadienne a remporté l'or à Vancouver et a répété l'exploit quatre ans plus tard à Sotchi, avec Babcock de nouveau derrière le banc.

Par ailleurs, Gretzky pense que le contrat qu'a paraphé Babcock pour se joindre aux Maple Leafs provoquera une hausse des salaires pour le reste des entraîneurs dans la LNH.

«L'entraîneur-chef le mieux payé encaisse un million par année, et le suivant reçoit 700 000 $. Si le plus haut salarié touche 8 millions, vous allez demander 6 millions, a fait remarquer Gretzyk. Ce n'est rien d'autre que du capitalisme. C'est la vie. Dans le sport professionnel, les montants d'argent vont toujours en augmentant.»

Gretzky croit également que Babcock vaut l'argent qui lui sera versé, même si seulement deux joueurs au sein de l'équipe - le capitaine Dion Phaneuf et Phil Kessel - seront mieux payés que lui.

«Il faut comprendre l'importance et la nécessité du rôle d'un entraîneur-chef, rappelle Gretzky. Mérite-t-il le salaire que touche le meilleur joueur de l'équipe? De toute évidence, dans ce cas, les Maple Leafs de Toronto pensent avoir besoin d'un entraîneur-chef de ce calibre qui vaut autant que les joueurs les mieux payés de l'équipe. C'est comme ça que ça fonctionne. Dans le sport, ç'a toujours fonctionné de cette façon et ça ne changera jamais.»