Mieux que quiconque, Mark Arcobello a parfaitement le droit d'affirmer qu'il s'est promené aux quatre coins de l'Amérique cette saison!

L'attaquant des Coyotes de Phoenix a égalé un record de la Ligue nationale cette saison en portant les couleurs de quatre équipes. Auparavant, Dennis O'Brien (1977-1978) et Dave McLlwain (1991-1992) avaient aussi réalisé cet exploit peu enviable.

Vous êtes prêts? Arcobello amorce la saison avec les Oilers d'Edmonton, où il amasse 12 points en 36 matchs. Le 29 décembre, les Oilers l'échangent aux Predators de Nashville pour obtenir Derek Roy. Quatre matchs plus tard, les Predators le soumettent au ballottage, et les Penguins de Pittsburgh le réclament le 14 janvier. Après avoir joué 10 matchs chez les Penguins, il est de nouveau soumis au ballottage, et de nouveau réclamé! Le voici en Arizona.

«Ça va dans les deux sens. Il y a une équipe qui me laisse aller, mais il y en a une autre qui me veut. C'est arrivé deux fois. Je crois qu'en général, c'est bon pour la confiance», a indiqué le petit attaquant.

Les choses se déroulent plutôt bien pour lui chez les Coyotes. Il compte déjà cinq buts en 10 rencontres. L'adaptation à un nouveau système, il connaît ça, maintenant! «Le système n'est pas un grand problème. C'est surtout de s'habituer aux joueurs et aux entraîneurs», souligne-t-il.

Et sur le plan humain, on devine que la situation n'est pas idéale. «Heureusement, je n'ai pas une famille à déménager, donc je vis surtout dans ma valise. Mais j'espère pouvoir enfin m'établir.»

Un ami de Pacioretty

Comme Arcobello, Max Pacioretty est né en 1988. Les deux joueurs viennent du même coin de pays. On pourrait ajouter des noms à consonance italienne dans les points communs. Et il y a plus!

Pacioretty et Arcobello se connaissent depuis la tendre enfance, à jouer comme rivaux et coéquipiers dans leur patelin. Ils ont même fait équipe au Tournoi pee-wee de Québec en 2002, au sein des Junior Rangers de New York. Aujourd'hui, ils s'entraînent ensemble en été, dans leur Connecticut natal.

«Le plus grand compliment qu'on puisse lui faire, c'est quand tu parles aux gens qui ont joué avec lui. Tout le monde adore jouer avec lui. Ça en dit long sur le genre de joueur qu'il est, a mentionné Pacioretty.

«Au bout du compte, ce sont deux des meilleures équipes de la LNH qui l'ont soumis au ballottage, et une de ces équipes l'a aussi réclamé. Ce sont souvent des histoires de chiffres, de nombre de joueurs, mais le fait qu'à la base, ces équipes le réclamaient, et qu'il est ensuite réclamé de nouveau, ça en dit long sur lui.»