Jacques Martin finira-t-il par trouver les bons boutons pour relancer Scott Gomez?

Gomez a affirmé qu'il lui avait été difficile de rester au bout du banc, en troisième période du match face aux Bruins de Boston, mercredi.

Le message n'a pas été reçu instantanément, comme en fait foi sa performance du lendemain face aux Islanders de New York. Mais celle de samedi contre les Maple Leafs de Toronto a été plus encourageante.

«Scott a connu un meilleur match, il a été engagé et il a travaillé davantage», a dit Martin.

Il reste à savoir si la carotte et le bâton constitueront une méthode efficace pour l'entraîneur. Car si certains joueurs réagissent bien aux pensums, d'autres se rebiffent et jouent encore moins bien.

«On peut avoir plusieurs rencontres avec un joueur, mais la meilleure arme qu'un entraîneur a à sa disposition, c'est de contrôler le temps de glace de ses joueurs», a expliqué Martin.

«Les joueurs sont des gens fiers et ils veulent être engagés.»

Et c'est d'ailleurs ce qu'a plaidé Gomez en entrevue, hier. «Je suis un gars motivé...même si ça ne paraît peut-être pas toujours. Moi, ce sont les victoires qui me motivent.

«Je reçois parfois des appels de gars avec qui j'ai joué et je me fais botter les fesses par certains d'entre eux. Mais il reste que je sais ce que j'ai à faire.»

Subban: une cible facile

Un autre joueur qui a l'habitude d'avoir les projecteurs dirigés vers lui, pour les bonnes comme pour les mauvaises raisons, c'est P.K. Subban.

Deux jours après que Joffrey Lupul, des Maple Leafs, se fut ajouté au nombre de ses détracteurs, le défenseur recrue s'est fait demander s'il allait changer quelque chose à sa personnalité.

«Peut-on changer de personnalité? a-t-il répliqué. Si je vous demandais de changer de personnalité, pourriez-vous le faire? On est comme on est.»

Subban a réitéré qu'il travaillait présentement à gagner ses galons ainsi que le respect de ses coéquipiers. Pour le reste, il préfère laisser les gens parler.

«Je suis devenu une cible facile», a-t-il d'ailleurs reconnu en rigolant, avant d'ajouter un peu plus tard: «Je vais m'inquiéter le jour où l'adversaire cessera de se préoccuper de moi.»