Contraint, comme ses coéquipiers, à perdre la journée d'hier en raison des contrecoups de la tempête qui a paralysé la région de New York dans la nuit de samedi à hier, Brian Gionta sera de retour sur patins avec ses coéquipiers aujourd'hui.

Il s'agira d'un premier vrai entraînement. Car samedi, lors de son retour en uniforme, Gionta a pris la patinoire d'assaut avec seulement huit autres coéquipiers dans le cadre d'un entraînement optionnel.

Bien que positif, ce retour avec l'équipe était loin de paver la voie à un retour hâtif au sein de la formation.

«Je ressens encore de la douleur et c'est la raison pour laquelle j'y vais lentement. Je vais pousser un peu plus tous les jours en espérant que cela n'entraînera pas de complications. Il faut donner le temps à l'os de se ressouder et cela prend le temps que ça prend», a indiqué Gionta, qui s'est blessé initialement en fin de rencontre le 3 novembre lorsque Michael Cammalleri l'a atteint à un pied avec un puissant tir sur réception.

Il a ensuite disputé quatre rencontres avant de déclarer forfait lors de la période d'échauffement avant la rencontre du 14 novembre à Nashville.

«Je jouais en dépit de la douleur. Dans le fond, j'étais plus à l'aise dans mon patin que dans un soulier, alors que je peinais à marcher. Mais la douleur est devenue insoutenable, et c'est ce qui m'a obligé à tout arrêter à Nashville», a poursuivi Gionta, qui est bien conscient du poids que représente son absence. «J'ai hâte de revenir, mais je ne crois pas qu'un joueur fasse la différence. Les autres gars doivent jouer avec plus d'intensité et d'émotion si nous voulons connaître du succès et récupérer les points que nous avons échappés au cours des dernières semaines.»

Le retour au jeu d'Andrei Markov a toutefois fouetté le Canadien samedi. Celui de Gionta, qui ratera une 19e rencontre ce soir et qui ne devrait pas jouer avant Noël, ne nuira certainement pas non plus.

Hamrlik à l'entraînement

Roman Hamrlik devrait être de retour à l'entraînement aujourd'hui après avoir raté un deuxième match de suite samedi. Pendant que neuf de ses coéquipiers prenaient part à l'entraînement optionnel décrété par Jacques Martin, le défenseur tchèque a reçu des traitements.

Prisonniers de la neige

Jacques Martin et ses joueurs se sont finalement posés à Atlanta en début de soirée, hier, après avoir été contraints de passer la nuit à Long Island en raison de la tempête qui a déferlé sur la côte est américaine. Après leur victoire aux dépens des Islanders, les joueurs se sont rendus à bord de l'avion nolisé et ils ont patienté pendant près de deux heures avant que le pilote ne décide de fermer les moteurs. C'est la deuxième fois en neuf ans que le Canadien est victime d'un contretemps pareil. En janvier 2000, le Tricolore a été prisonnier pendant près de trois jours à Raleigh en raison d'une rare tempête qui avait complètement paralysé ce coin des États-Unis.