«Je l'ai vu en bas du podium, les yeux pleins d'eau. J'ai su qu'il était fier de moi», explique le Britannique, lui-même passablement ému. Contrairement à certains pilotes nés dans une richissime famille, Hamilton a grandi dans un milieu modeste. Sa famille est établie à Stevenage, un village situé à 50 kilomètres au nord de Londres.

«Je l'ai vu en bas du podium, les yeux pleins d'eau. J'ai su qu'il était fier de moi», explique le Britannique, lui-même passablement ému. Contrairement à certains pilotes nés dans une richissime famille, Hamilton a grandi dans un milieu modeste. Sa famille est établie à Stevenage, un village situé à 50 kilomètres au nord de Londres.

«Je dédie cette victoire à mon père, car sans lui, rien de tout ça n'aurait été possible. Vous ne pouvez pas croire la quantité de travail qu'il a mis dans ma carrière. Il était très pauvre dans son enfance, il n'avait presque rien. Il a aussi perdu sa mère alors qu'il était tout jeune. Voir sa famille réussir représente un vrai plaisir pour lui...»

Depuis son arrivée en F1, Hamilton impressionne tant pour ses talents en piste que pour sa maturité et son humilité. En parlant à Anthony Hamilton, on réalise d'où viennent ses qualités humaines. «Ce qui lui arrive aujourd'hui est fantastique, mais c'est important aussi d'avoir une vie normale, de garder les pieds sur terre. Beaucoup de jeunes regardent Lewis et rêve d'être où il est. Il doit être un modèle.»

Hier, toutefois, la journée a été tout sauf normale pour le père et le fils. «La course a été une vraie montagne russe! Je suis vidé, surtout après toutes ses sorties de la voiture de sécurité !»

A-t-il été impressionné par la maîtrise de son fils ? «Oui, ça lui vient de ses expériences en karting. Tout ce que tu dois faire, c'est garder la tête droite et freiner au bon moment !»

Hier, Antony Hamilton a eu quelques palpitations, mais il sait que ce ne sont pas ses dernières. «Ce sera toujours excitant de le voir courir et ce sera toujours dangereux. J'aurai toujours des palpitations à le voir courir et j'en ai encore pour dix ou quinze ans... Plusieurs jeunes pilotes rêvent de piloter en F1 et Lewis s'amuse vraiment.»