Contrairement au Conseil national (chambre basse), il a refusé jeudi d'examiner une proposition favorable à la levée de l'interdiction en vigueur depuis près de 50 ans. Les sénateurs estiment qu'il est inutile d'agir.

Contrairement au Conseil national (chambre basse), il a refusé jeudi d'examiner une proposition favorable à la levée de l'interdiction en vigueur depuis près de 50 ans. Les sénateurs estiment qu'il est inutile d'agir.

En juin dernier, devant le Conseil national, les arguments économiques l'avaient emporté sur les considérations climatiques. La levée de l'interdiction des compétitions de F1 en circuit avaient été approuvée par 97 voix contre 77. Le vote a été plus serré devant le Conseil des États: malgré un avis contraire de sa commission, le plénum a refusé de débattre de l'initiative parlementaire en faveur de cette levée par 22 voix contre 21.

La petite majorité du Conseil des États a estimé qu'une levée de l'interdiction des courses de F1 ou de motos était inutile et qu'une telle mesure serait incompréhensible dans le contexte climatique du moment.

Même les partisans de la proposition ont admis qu'il y avait peu de chances pour qu'une course de F1 soit organisée sur sol helvétique. Mais ils ont soutenu qu'une levée de l'interdiction aurait des effets positifs pour l'industrie automobile helvétique.

Les courses de F1 sont interdites en Suisse depuis le terrible accident qui avait fait plus 80 morts sur le circuit français du Mans en 1955. Le dernier Grand Prix de Suisse s'est déroulé en 1954 à Bremgarten, près de Berne.