Un enquêteur allemand met en doute la crédibilité des affirmations de Bernie Ecclestone selon lesquelles il a été soumis à un chantage pour effectuer un paiement de 44 millions $ à un banquier de Munich, affirmant au procès du grand patron de la F1A que c'était «très vague».

L'enquêteur Martin Bauer, qui a interrogé Ecclestone dans la cause contre le banquier qui a accepté le présumé pot-de-vin, a déclaré que Ecclestone n'a jamais été en mesure de donner des détails concrets pour étayer ses allégations de chantage.

«Il était très vague», a mentionné Bauer au tribunal de Munich.

Ecclestone, âgé de 83 ans, est accusé d'avoir versé un pot-de-vin au banquier Gerhard Gribkowsky, qui purge une sentence de huit ans et demi pour évasion fiscale et corruption. Il est inculpé de corruption et d'abus de confiance et il pourrait être condamné à 10 ans de prison s'il est reconnu coupable.

Les procureurs alléguent que le paiement a été versé pour faciliter la vente des actions de la banque bavaroise Bayern LB à un acheteur désigné par Ecclestone. Gribkowsky était responsable de vendre 47% des actions de la F1 en 2005.

À l'ouverture de son procès la semaine dernière, Ecclestone avait mentionné aux juges dans une déclaration lue par ses avocats qu'il avait donné l'argent au banquier parce qu'il faisait l'objet de «chantage», craignant que Gribkowsky puisse informer le bureau du fisc.

Gribkowsky doit témoigner le 9 mai.