Si le Grand Prix de Formule 1 du Canada revient à Montréal, le maire Gérald Tremblay entend obtenir l'assurance que les grandes écuries comme Ferrari et Renault seront présentes.

Le maire Tremblay a ainsi réagi, vendredi, à la création possible d'un championnat parallèle à la Formule 1.

Ferrari, Brawn GP, McLaren, Renault, Toyota, BMW Sauber, Red Bull Racing et Toro Rosso ont annoncé leur volonté de créer une compétition concurrente après l'échec des négociations entre la FOTA (l'association des équipes de Formule 1) et la Fédération internationale de l'automobile (FIA) sur le plafonnement des budgets la saison prochaine.

«La Formule 1 est importante pas juste pour Montréal, mais pour plusieurs villes à travers le monde, a déclaré le maire. Ils vont devoir régler leurs problèmes. Nous, à partir du moment où on signe une entente avec Bernie Ecclestone (le grand patron de la F1), on veut s'assurer qu'il ait le contrôle de la situation.»

Gérald Tremblay estime qu'il faut être très prudent et fixer des conditions à un retour éventuel du cirque de la Formule 1 dans la métropole.

«On a fait une proposition en fonction de la capacité de payer des contribuables. On n'offre pas un sou de plus», a soutenu M. Tremblay.

Le maire assure qu'une éventuelle entente avec Bernie Ecclestone sera assortie de «contrats légaux», qui stipuleront que les grandes écuries seront présentes à Montréal.

Le maire soutient que Bernie Ecclestone a lui-même initié les pourparlers pour que Montréal retrouve sa place au calendrier des épreuves. Il souligne que le dialogue avec M. Ecclestone est nettement meilleur que ce qu'il était l'an dernier. Selon M. Tremblay, c'est «l'état d'esprit» de celui-ci qui a changé.

«Je pense que les écuries veulent revenir à Montréal», a-t-il ajouté.