Même si ces deux derniers Grands Prix n'ont pas été à la hauteur du potentiel des BMW Sauber F1.06, la saison 2006 de Jacques Villeneuve se pose pratiquement comme la meilleure de la carrière du Québécois depuis son époque Williams.

Même si ces deux derniers Grands Prix n'ont pas été à la hauteur du potentiel des BMW Sauber F1.06, la saison 2006 de Jacques Villeneuve se pose pratiquement comme la meilleure de la carrière du Québécois depuis son époque Williams.

Avec six points après huit Grands Prix, Jacques Villeneuve occupe la 13e place du championnat. S'il comptait plus de points, au même stade du championnat, lorsqu'il pilotait pour Frank Williams (en 1996, 1997 et 1998), il a connu ensuite un passage à vide correspondant aux débuts de l'écurie BAR- il n'y eut guère que 2001 qui le vit faire mieux que cette année, d'un seul point.

Depuis, sur le départ de l'écurie BAR, puis absent en 2004, et enfin chez Sauber l'an dernier, ses débuts de saisons ne furent jamais à la mesure de cette saison 2006.

Si l'enthousiasme est là, les résultats restent toutefois un peu maigres. Mais on sent qu'il ne manque qu'un petit coup de pouce technique pour que Jacques Villeneuve puisse régulièrement marquer des points.

Et Silverstone? Le Québécois n'était pas encore arrivé au circuit, hier- les pilotes n'y viennent généralement que le jeudi. Mais au soir du Grand Prix de Monaco, il avait déjà évoqué la difficulté d'affronter le circuit britannique: «Nous n'y avions pas été très compétitifs pendant les essais privés, regrettait-il. Cela dit, il y a quelques endroits qui sont très fun à franchir. Le premier virage (Copse Corner) pourrait être assez sympa, d'autant que cette année on y sera à fond. Tout au moins pendant les qualifs...»

Chez BMW, on assure avoir identifié le problème électronique qui a compromis le Grand Prix de Monaco de Jacques Villeneuve. Le Québécois, cette fois-ci, essaiera donc de franchir les éliminatoires des qualifications. «Ces derniers temps, nous avons toujours été plus compétitifs en course que pendant les qualifications, poursuivait-il. Mais j'aime beaucoup Silverstone.»

Vingt-deuxième sur la grille de départ à Barcelone, 14e à Monaco: Jacques ne devrait pas avoir de mal à faire mieux que ces deux derniers Grands Prix catastrophiques. La roue finit toujours par tourner. Et en F1, elle tourne vite...