Dur, dur week-end pour Alexandre Tagliani. Habitué à mieux faire devant les siens, le pilote de Lachenaie acceptait difficilement d'avoir à se contenter de la 12e position lors des qualifications de l'épreuve Champ Car. Pour ajouter à sa frustration, son jeune coéquipier Will Power est parvenu, lui, à se qualifier en septième position.

Dur, dur week-end pour Alexandre Tagliani. Habitué à mieux faire devant les siens, le pilote de Lachenaie acceptait difficilement d'avoir à se contenter de la 12e position lors des qualifications de l'épreuve Champ Car. Pour ajouter à sa frustration, son jeune coéquipier Will Power est parvenu, lui, à se qualifier en septième position.

«Nous tournons autour du pot, a révélé Tagliani, qui avait signé la pole à Montréal en 2003. Nous sommes incapables d'identifier le problème profond de la voiture. Je bloque les roues partout sur le circuit. Je n'ai pas d'adhérence à l'avant.»

À en croire Tag, l'équipe est perdue dans ses réglages.

«On pensait aller plus vite en adoptant de nouveaux réglages. Vendredi, l'équipe croyait que mon coéquipier avait trouvé la solution. Mais ce n'était visiblement pas le cas.»

N'empêche que Power a mieux fait que lui.

«Mais il est encore à plus d'une seconde de la pole. Si mon coéquipier était à deux dixièmes, on songerait alors à adopter ses réglages. Mais le problème est beaucoup plus profond.

«Pour l'instant, nous cherchons. Nous ne faisons que des gains minimes, des dixièmes de seconde alors que nous avons besoin de beaucoup plus.»

Moteur capricieux pour Ranger

Pour sa part, Ranger n'était qu'à moitié satisfait de sa 9e position sur la grille. Il avait l'impression d'être capable de mieux si son moteur n'avait pas connu des ratés.

«La voiture va super bien et j'ai encore prouvé que j'étais rapide, a-t-il raconté. Vendredi, la décision a été prise de changer le moteur parce qu'il avait beaucoup de millage. Mais j'ai connu des ennuis avec le nouveau moteur pendant la qualification.»

Avec des probabilités de pluies élevées pour la course, les deux Québécois ne savent pas trop quoi anticiper.

«Peut-être que j'aurais un petit avantage sous la pluie, a estimé Tagliani. Mais si la voiture n'est pas trop bonne sur le sec, elle ne sera pas beaucoup mieux sous la pluie. La seule différence, c'est que nous sommes alors obligés de faire de gros changements dans les réglages, ce qui pourrait peut-être nous permettre de trouver la solution.»

Comme il estime avoir une bonne voiture, Ranger préférerait courir sur le sec.

«Je ne sais trop à quoi m'attendre s'il pleut. J'ai effectué deux entraînements sous la pluie l'an dernier mais nous n'avons jamais couru dans ces conditions cette année. C'est une inconnue.»