Ferrari devra composer avec une difficulté supplémentaire dans sa tentative de protéger son avance de trois points sur Renault au championnat des constructeurs de la Formule 1.

Ferrari devra composer avec une difficulté supplémentaire dans sa tentative de protéger son avance de trois points sur Renault au championnat des constructeurs de la Formule 1.

Felipe Massa sera en effet pénalisé de 10 places sur la grille de départ du Grand Prix de Chine, dimanche, après que les ingénieurs de la Scuderia aient dû changer le moteur de sa monoplace au terme des essais libres de vendredi, au circuit de Shanghai.

Le problème est survenu pendant la seconde séance. «Ça n’a pas été une bonne journée pour moi, a commenté Massa. Dans ma seconde sortie de l’après-midi, j’ai éprouvé un problème de moteur et j’ai dû rentrer aux puits, où nos ingénieurs ont constaté qu’il faudrait le changer. C’est malheureux, car la voiture semblait bien équilibrée. J’avais réalisé de bons chronos. Perdre 10 places va compliquer ma course, même si je crois que je peux quand même réaliser une bonne performance.»

Le directeur technique de Ferrari, Ross Brawn, ne semblait pas craindre que le problème rencontré par Massa puisse aussi affecter la voiture de Michael Schumacher, qui n’accuse que deux points de retard sur Fernando Alonso dans sa quête d’un huitième et dernier championnat du monde.

«Il semble que le bris pourrait avoir été causé par un débris qui se serait frayé un chemin jusque dans le moteur. Si c’est le cas, ce n’est pas inquiétant. Nous avons couru avec cette configuration du moteur plusieurs fois sans problème.»

La pénalité est d’autant plus dommageable pour Ferrari que la voiture semble bien adaptée au circuit de Shanghai. Massa (4e) et Michael Schumacher (5e) ont fini devant les Renault de Fernando Alonso (6e) et Giancarlo Fisichella (10e) pendant la seconde séance, dominée, comme la première d’ailleurs, par l’Autrichien Alex Wurz.

Le troisième pilote de l’écurie Williams a devancé de justesse l'Allemand Sébastien Vettel (BMW-Sauber), dans la dernière minute de la session d’après-midi. Il a signé le meilleur temps (1:35,539), au terme d’une journée marquée par de faibles précipitations et une température beaucoup plus fraîche que la normale.

Wurz en était à ses premiers coups de volant sur le circuit de Shanghai, où la F1 fait escale depuis la saison 2004. «J’ai attaqué dès le début, a dit Wurz. La voiture répondait bien, ce qui signifie que les améliorations aérodynamiques qu’on a apporté nous ont fait progresser.»

Après avoir fini en tête des essais du vendredi lors de ses deux premiers Grands Prix, Vettel a de nouveau bien fait, terminant à quatre centièmes de Wurz. Mais tirer des conclusions des temps du vendredi est une entreprise notoirement risquée.

Les troisièmes pilotes peuvent utiliser autant de pneus qu’ils le veulent et n’ont pas à craindre de trop pousser leur moteur, puisqu’ils ne sont pas tenus à les garder pendant deux week-ends de course, contrairement aux pilotes titulaires.

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