L'Agence mondiale antidopage (AMA) a indiqué qu'elle avait lancé une enquête sur les allégations du réseau de télévision allemand ARD et du quotidien britannique The Sunday Times qui soutiennent que le tiers des médailles des courses d'endurance aux Jeux olympiques et aux Championnats mondiaux ont été gagnées par des athlètes avec des résultats sanguins suspects.

Les rapports publiés plus tôt en août concernent les résultats de 12 000 tests sanguins impliquant 5000 athlètes entre 2001 et 2012 - obtenus grâce à une fuite des bases de données de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF) - et ont conclu que 800 tests étaient suspects.

L'AMA a indiqué qu'une commission indépendante avait déjà commencé son travail et elle sera appuyée par le personnel de l'AMA «familier avec les résultats analytiques, les tests et le Passeport biologique de l'Athlète (PBA).»

Cependant, l'AMA a rappelé qu'«aucune donnée de test provenant de la base de données de l'IAAF avant l'adoption du PBA en 2009 ne peut être considérée comme une preuve de dopage.»