Le groupe Amaury, propriétaire du Tour de France, a confirmé mardi dans un communiqué l'existence de négociations avec l'Union cycliste internationale (UCI), mais a souligné qu'«aucun accord (n'avait) été signé pour l'instant».

Le président de l'UCI, Pat McQuaid a annoncé lundi à Pékin que des négociations avaient été engagées avec le groupe Amaury sous les auspices du Comité international olympique (CIO) et présenté les bases d'un projet d'accord portant sur le calendrier et les règles de participation.

«Pour l'instant aucun accord n'a été signé. Des rendez-vous importants devront avoir lieu à la rentrée en septembre», précisent les Editions Philippe Amaury dans un communiqué.

Le groupe Amaury confirme être d'accord avec l'UCI sur «un certain nombre de points», dont la création en 2009 par l'UCI d'un «calendrier mondial UCI incluant les courses historiques» et d'un «classement individuel et par équipes, qui entraînera un droit de participation aux épreuves du calendrier mondial».

Selon le groupe Amaury, l'UCI «accepte aussi que les droits de participation du Tour de France pour la période 2009-2010 soient réglés» par une convention déjà conclue entre le groupe et les équipes, ainsi que la réintégration de la Fédération française de cyclisme.

Critères sportifs

Dans un entretien publié mardi dans le Parisien/Aujourd'hui en France, Marie-Odile Amaury, qui dirige le groupe, prévient qu'un «accord n'est concevable que signé par tous, estimant qu'«il y a un problème entre l'UCI et l'ensemble des partenaires du cyclisme, aussi bien les organisateurs, que les équipes et les fédérations nationales».

«Il faut que le calendrier établi par l'UCI respecte chaque événement, et ne mette pas d'autres courses en concurrence avec les grandes épreuves du calendrier», indique Mme Amaury.

La Pdg du groupe Amaury déclare en outre qu'il est «déterminant» que le Tour de France et les autres grands tours puissent choisir eux-mêmes les équipes qui participeront aux épreuves, ajoutant que «ce sera écrit dans les accords à venir».

«Les équipes doivent être choisies en fonction de critères sportifs, d'après le classement mondial, et non pas en fonction de licences qu'elles auraient achetées ou de leur capacité financière», ajoute-t-elle.

Mme Amaury confirme en outre que la Société du Tour de France (ASO, groupe Amaury) a pris une participation dans le capital du Tour d'Espagne, à hauteur de 49%, mais affirme qu'il n'y a «aucun projet» concernant le Giro.