(Belfast) Aucune mort liée à la situation sécuritaire en Irlande du Nord n’a été enregistrée l’année dernière, une première depuis 1969 et le début de ce type de statistiques dans la province britannique marquée par trois décennies de conflit sanglant.

Plus de 3500 personnes sont mortes pendant les « Troubles », qui ont opposé loyalistes, principalement protestants, et républicains, essentiellement catholiques.

« C’est la première année calendaire depuis le début des statistiques en 1969 où aucune mort liée à la situation sécuritaire n’est enregistrée », indique le bulletin annuel de la police nord-irlandaise publié vendredi.

Un décès pour cette cause avait été recensé en 2022, précise-t-elle.

Malgré les accords de paix signés en 1998, les actions violentes n’ont pas complètement disparu en Irlande du Nord.

L’année dernière, la police nord-irlandaise a recensé huit attaques à la bombe, contre cinq en 2022, et 33 fusillades, contre 29 en 2022.

La police a en outre enregistré en 2023 31 blessés à la suite d’agressions de type paramilitaires, contre 25 l’année précédente.