Greenpeace Espagne a remis mardi à l'ambassade du Danemark à Madrid une pétition de plus de 50 000 signatures pour demander la libération de son directeur, arrêté le 17 décembre à Copenhague après avoir déployé une banderole lors d'un dîner durant le sommet de l'ONU sur le climat.

Des membres de l'organisation écologiste et des proches de M. Lopez de Uralde, dont son épouse, Maria José Caballero, ont remis à l'ambassade du Danemark à Madrid ce manifeste demandant la remise en liberté de M. Lopez de Uralde et de trois autres militants arrêtés à Copenhague.

Une lettre destinée au ministère danois de la Justice et une grande carte postale verte de soutien destinée à M. Lopez de Uralde, ont également été remis à des responsables de l'ambassade, selon un communiqué de Greenpeace.

La lettre demande au ministère de la Justice la «libération des activistes interpellés, le Danemark étant un pays où est garanti le droit à la liberté provisoire avant le procès. D'autant plus si l'acte n'a représenté aucune menace et a été pacifique», selon le communiqué.

Quatre militants de Greenpeace s'étaient invités le 17 décembre chez la reine du Danemark pendant le dîner de gala réservé aux chefs d'État du sommet sur le climat.

Juan Lopez de Uralde, 46 ans, et une Norvégienne, Nora Christiasen, 34 ans s'étaient présentés en tenue de soirée et étaient parvenus jusqu'au hall d'entrée du château Christiansborg conduisant à la salle à manger. Ils avaient déployé devant les photographes et les caméras de télévision des affiches sur lesquelles on pouvait lire en anglais : «Les hommes politiques parlent - Les leaders agissent».