Deux remorqueurs de haute mer transportant des systèmes de détection de signaux de la Marine américaine cessent leurs recherches des boîtes noires de l'Airbus A300-200 d'Air France qui s'est abîmé le 1er juin dans l'océan Atlantique, a annoncé vendredi le commandant des forces américaines impliquées dans l'opération.

Des recherches continuent néanmoins d'être effectuées au large du Brésil par le sous-marin nucléaire français «Emeraude», a précisé le colonel Willie Berges de l'US Air Force.D'après lui, l'un des remorqueurs a arrêté sa mission vendredi. L'autre remorqueur devait en faire de même dans les prochains heures. Les deux navires ont opéré «sans succès», a-t-il dit.

Cette annonce correspond à l'arrêt de la première phase des recherches acoustiques des balises des boîtes noires. Selon le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), en charge de l'enquête technique sur l'accident, une deuxième phase doit débuter après le 14 juillet. Elle sera menée par le «Pourquoi Pas», navire de l'Institut français de la recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER), qui est équipé de deux engins de plongée, le mini-sous-marin «Nautile» et le robot «Victor».

L'accident du vol AF447 d'Air France entre Rio de Janeiro et Paris-Charles de Gaulle a coûté la vie aux 228 personnes à bord. Selon les enquêteurs, l'origine exacte de la catastrophe ne pourra être déterminée qu'avec l'aide des enregistreurs de vol.